par Francesca de Villasmundo
Des milliers de personnes se sont rassemblées à Budapest pour la gaypride interdite par le gouvernement de Viktor Orbán et soutenue par Bruxelles. Des personnalités politiques de toute l'Europe étaient présentes. Pour Viktor Orban ce «spectacle répugnant» a été ordonné par Bruxelles.
Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán au sujet de la gaypride de Budapest : «Ce n'est pas de la fierté, c'est de la honte»
Le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, a une nouvelle fois critiqué la marche des fiertés de Budapest qui s'est tenue samedi 28 juin dans les rues de la ville de Budapest, la qualifiant de «répugnante et honteuse» et accusant Bruxelles et l'opposition hongroise d'avoir «ordonné» l'événement. «Des drag queens sur scène, des hommes en talons hauts, des tracts sur l'hormonothérapie... Ce n'est pas de la fierté, c'est de la honte», a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.
Cette «marche des fiertés», bien qu'elle ait été interdite par le gouvernement hongrois, a en effet été soutenue par de nombreux députés européens et les technocrates non-élus de Bruxelles, Von der Leyen en tête. La commissaire européenne Hadja Lahbib et 70 députés européens des groupes libéral, vert et gauche étaient ainsi présents. Les eurodéputés étaient principalement issus des groupes libéraux Renew Europe, Socialistes & Démocrates, Gauche et Verts, rejoints par une eurodéputée irlandaise du Parti populaire européen (PPE), Maria Walsh. Parmi ceux-ci, les députés français Valérie Hayer, du clan macroniste, Martine Aubry, de LFI, et le socialiste Raphaël Glucksmann.
Les euro-députés français Valérie Hayer, du clan macroniste, Manon Aubry, de LFI, et le socialiste Raphaël Glucksmann, étaient présents à Budapest
Selon Orbán, ce qu'il a vu représente «ce qui se passerait en Hongrie s'il n'y avait pas de gouvernement national pour protéger notre souveraineté», avec des conséquences allant de l'immigration aux services publics en passant par la guerre en Ukraine.
«Nous luttons pour la vérité, contre les mensonges», a-t-il déclaré, affirmant que le soutien des 3,7 millions de Hongrois ayant voté lors du référendum sur le genre de 2022 était supérieur à toute manifestation.
Pour la gauche européenne progressiste et Bruxelles la Rouge, leur priorité est non l'insécurité qui ravage l'Europe, l'inflation, l'économie en berne, etc., mais la gaypride de Budapest... Tout est dit !
source : Médias-Presse-Info